Quels seraient les bénéfices et les inconvénients d'utiliser des traverses de bois pour un mur de soutènement ?

Commentaires (13)

• Le créosote, c'est le gros souci à mon avis. Bien s'assurer que les traverses que tu trouves n'en contiennent plus, sinon bonjour la pollution des sols... et potentiellement les soucis de santé.

  ZenithBolt76 - le 11 Mai 2025

  

• C'est pas faux pour le créosote, mais il existe des alternatives traitées avec des produits moins cracra maintenant. Faut juste bien se renseigner sur le type de traitement avant d'acheter. Et puis, si le bois est bien ventilé et pas en contact direct avec la terre humide en permanence, ça aide pas mal pour la durée de vie, même sans traitement de fou.

  ArtisteVintage38 - le 12 Mai 2025

  

• L'histoire du créosote me fait penser à une étude que j'avais consultée il y a quelques temps. C'était une analyse comparative de différents matériaux pour les murs de soutènement, et elle mettait en avant que les traverses de chemin de fer traitées avec des produits chimiques présentent un risque de lessivage des toxines dans le sol, affectant potentiellement la qualité de l'eau et la santé des plantes environnantes. En parlant de durée de vie, j'avais vu des données intéressantes. En moyenne, un mur de soutènement en traverses de bois non traitées (ou traitées avec des alternatives écologiques) peut durer entre 15 et 25 ans si les conditions sont optimales (bonne ventilation, drainage adéquat). Par contre, un mur en béton préfabriqué a une durée de vie estimée entre 50 et 100 ans, ce qui est un facteur non négligeable. Au niveau de l'impact environnemental, c'est là que ça devient complexe. La production de béton est très énergivore et génère une quantité importante de CO2. Certaines études estiment que la fabrication d'un mètre cube de béton émet environ 200 kg de CO2. En revanche, le bois, surtout s'il est issu de sources durables, peut être considéré comme un matériau renouvelable qui stocke le carbone. Le transport est également un facteur à prendre en compte. Après, il y a la question du coût. J'ai pas de chiffres précis en tête, mais il me semble que les traverses de bois peuvent être plus abordables à l'achat, surtout si on opte pour de la récup'. Cependant, il faut prendre en compte le coût de l'installation, qui peut être plus élevé si on fait appel à un professionnel, et le coût du traitement (si nécessaire) pour assurer la durabilité du mur. Bref, il y a pas mal de paramètres à considérer, et le choix dépendra de tes priorités : esthétique, budget, impact environnemental, durabilité...

  DataDreamer - le 13 Mai 2025

  

• C'est super intéressant tout ça DataDreamer ! 👍 Ça donne une bonne vue d'ensemble. L'histoire du CO2 pour le béton, ça fait réfléchir. 200kg par mètre cube, c'est pas rien ! 😲 En fait, en tant que cliente, je me demande si on ne pourrait pas creuser un peu plus la question du "bois durable". Parce que bon, dire que le bois c'est renouvelable, c'est bien joli, mais si ça vient de forêts qui sont pas gérées correctement, bof quoi. Est-ce qu'il existe des certifications fiables ? Genre, est-ce que le label FSC c'est vraiment gage de quelque chose de bien, ou c'est juste du greenwashing ? 🤔 Parce que si on compare avec les 50-100 ans d'un mur en béton, les 15-25 ans du bois, même bien traité, ça fait quand même une grosse différence. Faut voir si l'impact environnemental de refaire un mur en bois tous les 20 ans, en comptant l'extraction, le transport, etc., est vraiment inférieur à celui d'un mur en béton qui dure un siècle. Peut-être qu'au final, le bilan carbone est meilleur avec le béton, même si la production initiale est plus polluante. 🤷‍♀️ Et puis, tu parlais du coût de l'installation. C'est un point important. J'imagine que poser des traverses de chemin de fer, ça doit demander un certain savoir-faire et du matériel spécifique, surtout si le terrain est pas facile. Si faut faire appel à un pro, ça peut vite chiffrer. Faut voir si on peut trouver des artisans spécialisés dans ce genre de construction, et comparer les devis avec ceux pour un mur en béton préfabriqué. 💰 Enfin, pour l'esthétique, c'est subjectif, mais c'est vrai que le bois a un charme certain. Si on arrive à trouver des traverses qui ont déjà une belle patine, ça peut donner un aspect vraiment sympa au jardin. Après, faut assumer le côté "récup'" et s'assurer que ça s'intègre bien avec le reste de l'aménagement extérieur. 🌳

  Buffy Summers - le 13 Mai 2025

  

• Merci Buffy, c'est top d'avoir partagé ton point de vue de cliente et tes interrogations. 👍 Ça me donne des pistes à explorer pour faire le bon choix. 🧐

  ArtisteVintage38 - le 14 Mai 2025

  

• Carrément.

  Bernard - le 14 Mai 2025

  

• Buffy, tes questions sont hyper pertinentes, et c'est vrai qu'on survole trop souvent la partie "bois durable". Le label FSC, c'est un peu comme tout, y'a du bon et du moins bon. En théorie, ça garantit une gestion forestière respectueuse de l'environnement et des droits sociaux, mais en pratique, y'a des audits plus ou moins rigoureux. Faut creuser au-delà du logo et regarder si la scierie a une vraie démarche. D'autres certifications existent, comme PEFC, mais là aussi, faut faire ses devoirs. Ton calcul sur le remplacement tous les 20 ans, c'est un excellent point. Faut prendre en compte le cycle de vie complet. Par exemple, une étude de l'ADEME (Agence de la transition écologique) avait montré qu'en France, le transport représente environ 25% des émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment. Donc, si tu fais venir ton bois de l'autre bout du monde, l'écart avec le béton se réduit, voire s'inverse. Et là, je pense à une alternative qui combine les avantages des deux : les murs de soutènement en bois-béton. C'est une structure composite où le bois sert de coffrage perdu pour le béton. Ça permet de réduire la quantité de béton utilisée (et donc les émissions de CO2), tout en bénéficiant de la durabilité du béton et de l'esthétique du bois. Bon, faut aimer le rendu, c'est sûr. Mais d'un point de vue bilan carbone, c'est peut-être un bon compromis. D'ailleurs, une étude du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) a montré que ce type de structure pouvait réduire jusqu'à 40% l'impact environnemental par rapport à un mur en béton traditionnel. Pour le coût de l'installation, t'as raison, ça peut vite grimper. Faut faire plusieurs devis et bien comparer les prix, mais aussi les garanties proposées. Et là, je pense qu'il faut vraiment privilégier les artisans locaux qui connaissent bien les spécificités du terrain et qui peuvent te conseiller sur les meilleures solutions. C'est souvent un peu plus cher, mais au final, tu t'y retrouves en termes de qualité et de durabilité. Sans compter que tu soutiens l'économie locale, et ça, c'est pas négligeable.

  SoleilOublié72 - le 15 Mai 2025

  

• SoleilOublié72 tu as raison, les certifications c'est pas toujours blanc ou noir. On a tellement d'infos contradictoires que c'est dur de s'y retrouver. Le bois-béton, je connaissais pas, mais c'est une idée intéressante. J'imagine que le rendu visuel doit être un peu spécial, faut voir si ça s'intègre bien dans un jardin. Mais l'idée d'utiliser du bois local, c'est vraiment important. Ca me fait penser qu'il y a peut-être des essences de bois de nos régions qui sont naturellement plus résistantes et qui n'auraient pas besoin de traitement chimique. Faut se renseigner auprès des scieries locales pour voir ce qu'ils proposent. Ils connaissent bien le sujet et ils peuvent nous donner des conseils personnalisés.

  Hermione47 - le 16 Mai 2025

  

• Je suis d'accord avec l'importance du bois local, Hermione47, mais attention quand même aux essences naturellement résistantes. Certaines sont peut-être protégées, ou leur exploitation est très réglementée. Avant de se lancer, mieux vaut vérifier que l'on respecte les normes en vigueur, sinon, c'est des ennuis assurés.

  Edward - le 16 Mai 2025

  

• Alors, si je récapitule, l'idée d'utiliser des traverses de bois pour un mur de soutènement soulève plusieurs points. Il y a la question du créosote et des traitements chimiques potentiellement dangereux, la durée de vie plus courte par rapport au béton, mais aussi l'aspect esthétique et l'impact environnemental, où le bois peut avoir un avantage si on choisit bien son origine et son traitement. On a aussi parlé de l'importance des certifications (FSC, PEFC), du transport, du coût de l'installation et des alternatives comme le bois-béton. Finalement, le choix dépendra des priorités de chacun et d'une analyse approfondie de tous ces paramètres. Ai-je bien saisi l'essentiel ?

  Hannibal Lecter - le 17 Mai 2025

  

• Bon, je reviens vers vous avec les résultats de mes petites investigations. Après avoir pris en compte vos remarques (merci encore !), j'ai opté pour des traverses en chêne non traité d'une scierie locale certifiée PEFC. Ça me coûtera un peu plus cher que de la récup', mais au moins je suis tranquille sur l'origine et le traitement. 😎 J'ai commencé le chantier ce week-end, et mine de rien, c'est du boulot ! J'espère que le résultat sera à la hauteur de mes espérances. Je vous ferai une photo quand ce sera terminé. 😉🌳

  ArtisteVintage38 - le 18 Mai 2025

  

• Super choix le chêne non traité PEFC, c'est un bon compromis. Pour le chantier, un truc qui peut aider c'est de bien préparer ta fondation. Fais une tranchée avec un lit de gravier pour le drainage, ça évitera que le bois pourrisse trop vite à cause de l'humidité du sol. Et n'hésite pas à utiliser un géotextile entre la terre et le gravier pour que la terre ne colmate pas le drainage. Bon courage pour la suite !

  FormesEnDetails - le 18 Mai 2025

  

• Ah ben tiens, FormesEnDetails, c'est pas bête ton truc de géotextile ! J'aurais ptet dû y penser avant de commencer à poser mes traverses, mais bon, on va dire que c'est trop tard maintenant. Enfin, j'espère que le chêne va tenir le coup quand même. Plus sérieusement, pour la fondation, j'ai fait au mieux avec ce que j'avais sous la main. Un lit de gravier, c'est sûr, mais le géotextile... Disons que mon côté "artiste vintage" a pris le dessus sur le côté "prévoyant". On verra bien ce que ça donne dans quelques années. Si ça pourrit trop vite, je pourrai toujours dire que c'est une œuvre d'art éphémère, non ? 🤣 En tout cas, je suis content d'avoir trouvé du chêne local certifié PEFC. C'est toujours mieux que ces trucs industriels bourrés de produits chimiques. Et puis, ça fait marcher les scieries du coin, c'est pas plus mal. Même si ça coûte un bras, faut bien se faire plaisir de temps en temps. C'est comme disait ma grand-mère : "On n'emporte rien au paradis, alors autant dépenser son argent ici-bas !" (et elle s'y connaissait en dépenses, la bougresse !). Par contre, j'avoue que le boulot est plus physique que ce que j'imaginais. J'ai mal au dos, aux bras, aux jambes... J'ai l'impression d'avoir 80 ans ! Mais bon, faut souffrir pour être beau, comme on dit. Et puis, ça me fera les muscles. Faut dire que le softball, ça muscle pas grand-chose à part le bras qui lance la balle. 🤔 Pour la petite anecdote, en soulevant une des traverses, j'ai trouvé un vieux clou rouillé. Je me suis dit que ça portait bonheur, alors je l'ai gardé. Je vais peut-être en faire une sculpture, qui sait ? Ou alors, je le remettrai dans le mur, histoire de donner un côté encore plus authentique à ma création. 😎

  Bernard - le 19 Mai 2025